Excursions en France : Château de Commarennes

C'est un château qui n'a jamais été vendu au cours de ses six siècles d'existence. Son architecture est un conglomérat d'éléments de différentes époques. Chaque génération de propriétaires du Château Commaren, qui tire son nom d'un village de Bourgogne, a apporté sa pierre à l'édifice. La famille Vosgüe a pris possession de Commaren au XIXe siècle.

Le soleil se reflète dans la surface de l'eau des fossés qui entourent le château en un double anneau. Ces fossés rappellent que le château était autrefois une forteresse, dont les portes sont désormais ouvertes au public lors de visites guidées en France.

Il ne reste du bâtiment d'origine, érigé au XIVe siècle, que deux tours rondes, une chapelle et des tourelles en bordure de la propriété. Commaren est une forteresse qui a fini par devenir un château. En 1530, Girard de Vienne reconstruit l'aile droite du château. Le reste du bâtiment a continué à être modifié jusqu'au 18ème siècle. Le château n'a jamais été proposé à la vente depuis sa construction. Comme le Kommaren était souvent transmis par la lignée familiale, le nom de famille des propriétaires changeait, mais surtout, il restait toujours dans la famille. Le château a appartenu à la famille de Vienne jusqu'au XIXe siècle. L'entrée est couronnée par sa devise "Toute la Vienne". L'aigle, symbole des de Viennes, surplombait le pont qui se trouvait autrefois devant le château.

Au cours des deux siècles pendant lesquels la famille de Vienne a vécu au château, celui-ci a changé de manière spectaculaire. Au XVIIIe siècle, la famille de Vienne s'éteint avec la mort de sa dernière représentante, Marie Judith. C'est à elle que Commarrén doit son aspect moderne.

Le grand salon, meublé par Marie Judith de Vienne. C'est la plus grande pièce de la maison. Sa superficie est de plus de 200 m2. Ce salon a été utilisé pour des réceptions et abrite désormais des objets de famille, ainsi que des parties conservées d'un triptyque de la chapelle de Dijon. A côté de la cheminée se trouvent deux portraits de Marie Judith. L'un d'eux la montre comme un très jeune enfant. Marie Judith, qui est devenue veuve très tôt, a vécu dans cette maison toute seule pendant la majeure partie de sa vie.

Le kiosque à musique a été construit pour permettre l'accès à une pièce construite 70 ans plus tard que le salon. La différence de niveau est de 1 mètre. Au XIXe siècle, le kiosque à musique a commencé à être utilisé comme une scène de théâtre, ce qui explique la présence d'accessoires pour les coulisses au plafond.

Les tapis du XVIe siècle font sans doute partie des pièces les plus intéressantes exposées à Kommarén, qui peut présenter excursions en France. Des images héraldiques sont juxtaposées à des symboles alchimiques.

Excursions en France : Château de Commarennes Dans la pièce, nous voyons des tapis, chacun d'entre eux ayant été tissé au début du XVIe siècle pour marquer l'occasion d'un mariage dans la famille. Ces tapis portent les armoiries des familles de Vienne et de Denteville, ainsi que des symboles alchimiques - flèches dont les pointes regardent vers le bas, fontaines avec des fleurs ou des cônes. Les premiers sont des symboles de la recherche de la sagesse, les seconds de la fécondité. D'autres tapis montrent un globe terrestre qui explose. Ce signe symbolise la diffusion de la vérité. Les propriétaires de Commaren, notamment Girard de Vienne, étaient des amateurs d'alchimie. Cela explique l'apparition des symboles alchimiques sur les tapis. L'alchimie est une science secrète. Il ne suffit pas de voir les symboles, il faut comprendre le sens de l'alchimie. C'est la principale difficulté.

La chambre de Marie Judith de Vienne. C'est sans doute la pièce la plus importante et la plus intéressante, car une vraie personne y a vécu. La chambre est située dans l'une des anciennes tours du château. Les murs ici font plus de deux mètres d'épaisseur. Bien qu'il s'agisse d'une tour, la pièce a une forme rectangulaire. Sur le côté droit se trouve le lit de Marie Judith de Vienne. C'est un lit extraordinaire. Il est lui-même un monument à l'histoire. Lorsque le château a été occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, cette pièce était leur quartier général. Pour pouvoir enlever le lit, ils ont dû le scier. Le lit a ensuite été restauré à partir des dessins qui ont survécu.

Un crucifix du XVIe siècle fabriqué en Italie présente un intérêt particulier pour l'organisation de visites guidées en France. Il s'agit d'une version de voyage. Il suffit de fermer les rabats et vous pouvez l'emporter avec vous sur la route. Le mérite revient à Marie Judith de Vienne qui a meublé elle-même toute l'aile du château. Elle a choisi les finitions, commandé les tapis. Les meubles ont été réalisés selon ses souhaits. Elle a décrit l'ensemble du processus, afin que nous ayons une idée précise de la manière dont tout a été mis en place.

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